lundi 4 février 2008

2; Poème automatique



Au fond des tasses il y a une armée de chapeliers
Et de chats retardés dans le Temps. Langage de charognes
Pliées en de multiples paperasses. L’Icare vole toujours dans cireux
défi de grave antagonie. La culture comme un diadème
de princes noirs des cœurs barbelés. De langue forte
Des Patrices de plâtre. L’art est le geste de l’enfant
Qui gribouille ses barbots bouillonnants sur un papier absurde
Et inflammable. Flamme de Vésuve et fange de
Briques et de carreaux. De cœurs. De piques. De trèfles
Mousse pourpre et délire philosophique d’alchimiste
Ferreux. Langue de Fer et végétation. Barre de mots barrés
De façon à pouvoir être réutilisés dans une nouvelle gouache
d’hache tranchante. Peinture rouge de phare paralytique.
Faisceaux de l’accusation sécuritaire terre à terre des
Hommes et des chiens humains Mains à mains ils
Détruisent les murs et la tour tourne en cercle
Vicieux. Coups de reins des chiens véreux. Langue percée.

La reine est d’égale valeur devant les yeux du Fou
Aux pions et, rapidité de réflexe, à l’échec. Chèque
De raie mentale et flexible. Noire et blanche. Étanche.
Mais Il a tout de même son utilité dans le jeu
De statique tic tac toc.

Nouvelle administration. Phare de métal noir. Lois de serres
Vie mansuétude. Lumière crue et taux d’étalage cérébral.
Fuyez, brebis égarées, de celui qui veut vous dévorer. Le loup
est franc et le berger engraisse, Fraises d’amour. Je
croque-mort à un sourire vent d’heure et de souffle
Art dentaire soumise à l’enterrement total. Éternelle manivelle
d’astres et de désastres.

http://www.youngpoets.ca/francais/trois_poemes_par_david_lachance

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